Le Code du travail prévoit plusieurs obligations incombant à l’employeur en matière de secourisme au travail : équipement en matériel, formation d’un ou plusieurs salariés.
La mise en place d’un protocole de secours
D’après la réglementation française, tout employeur est tenu d’organiser au sein de l’entreprise un système permettant de prodiguer les premiers secours aux personnes malades ou subissant un accident sur le lieu de travail. Conçu avec l’appui du médecin du travail, ce dispositif doit inclure l’instauration d’un protocole à suivre en cas d’urgence en attendant l’arrivée des secouristes spécialisés. Il est également nécessaire que l’entreprise soit équipée en matériel adapté à la nature des risques et disposer par exemple d’un sac médical.
La formation des équipes aux premiers secours
Une autre obligation pèse sur l’entreprise : disposer sur le lieu de travail d’au moins un salarié ayant bénéficié d’une formation aux gestes des premiers secours. Et en particulier au « sauvetage secourisme au travail » (SST) dans chaque atelier où sont effectués des travaux dangereux, ainsi que dans chaque chantier impliquant des travaux dangereux et comprenant plus de 20 travailleurs pendant plus de 15 jours consécutifs. Si la loi s’arrête là, il est toutefois conseillé aux entreprises d’aller plus loin encore en formant davantage de personnels au secourisme, afin de disposer du plus grand nombre de personnes (équitablement réparties sur les lieux de travail) capables de prodiguer les premiers secours et de réagir correctement le moment venu.
Les employés sont alors formés aux gestes de premiers secours sur des mannequins de secourisme. Ils apprennent par exemple à utiliser un défibrillateur semi-automatique…
Une formation par un organisme habilité
Puisque le ou les sauveteurs sont préposés de l’employeur, c’est donc celui-ci qui supporte la responsabilité civile des actes des salariés formés. La formation SST ne peut être dispensée que par un organisme habilité par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), et cette formation initiale doit faire l’objet d’un recyclage (actualisation des connaissances) tous les 2 ans maximum.